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Hors-série: Ne pas les oublier
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Nouer un ruban jaune autour du poignet, autour d’un arbre ou la balustrade d’un pont pour exprimer son attachement aux personnes absentes, disparues, aimées, a une longue tradition.

Lors d’une visite Miléna Kartowski-Aïach, chanteuse, metteur en scène de théâtre, poète et anthropologue basée en France et en Israël, m’a donné une bobine de 32 mètres de ruban jaune et a lu des textes qu’elle a écrit pour faire apparaître la vie d’otages détenus par le Hamas depuis le 7 octobre. Je les ai enregistrés. La simplicité de ces miniatures biographiques est émouvante. La nature de ces femmes et de ces hommes privés de liberté, blessés et torturés touche. Espérons qu’ils/qu’elles soient encore en vie.

Espérons que tous les otages seront libérés. Que les morts cessent à Gaza, dans le nord d’Israël, dans le sud du Liban. Que les liens israélo-palestiniens tissés par les individus tiennent, qu’il reste possible d’avoir des échanges qui incluent aussi bien les otages que les victimes de Gaza, les Israéliens traumatisés et les Palestiniens abandonnés et souffrant du Hamas. „Ce qui nous unit au-delà de toutes les attributions nationales et religieuses“, remarque le musicien et publiciste Ofer Waldman (retourné avec sa famille en Israël après avoir vécu plusieues années à Berlin) dans un entretien avec l’autrice-amie Sasha Marianna Salzmann, „c’est la douleur, c’est le deuil d’un monde qui s’est éteint et qui est passé“.

 

Plateforme: Miléna Kartowski-Aïach parle de son rapport à l’hébreu Séismes d’une existence juive

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